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L'école un espace aimé ou détesté ?

Aujourd'hui, l'école a connu plusieurs évolutions et a connu des changements notables à tous les niveaux. Il est d'une grande importance dans les sociétés modernes qui lui confèrent un rôle d'agent de socialisation. Cependant, certains étudiants y voient un espace de prison d'où ils espèrent tant s'échapper. Pourquoi les jeunes détestent-ils l'école et quelles considérations accordent-ils à cette institution ?

En premier lieu, l'école ne parvient pas à intégrer tout le monde de manière satisfaisante. L'intégration dans le milieu scolaire est une grande difficulté pour certains élèves en raison de l'absence d'une structure d'accueil adaptée à leurs besoins. En effet, ils ont du mal à s'épanouir et à affirmer leur personnalité par rapport à leurs camarades de classe, d'où l'impossibilité de nouer des liens d'amitié qui aggravent encore leur éloignement.

Deuxièmement, les nombreuses attentes de la société à l'égard des écoles sont souvent déçues. D'une part, trop de jeunes échouent et quittent l'école secondaire avant le lycée. D'autre part, de nombreux étudiants ont l'impression que les diplômes ne servent plus à rien et que l'on peut réussir dans la vie sans mettre les pieds à l'école. Le pire, c'est que les médias actuels véhiculent cette idée par le biais de programmes de télé-réalité mettant en scène des candidats dont le niveau intellectuel laisse à désirer. Ainsi, lorsqu'une majorité a des difficultés à lire, à calculer et à écrire, il est clair que l'éducation est en faillite.

En outre, l'inadéquation du système éducatif et la sévérité de certains enseignants qui adoptent des méthodes basées sur la violence contre les enfants fragiles, sans parler de l'inadéquation et de la non pertinence des programmes surchargés, constituent un obstacle pour les élèves, de sorte que la fin des cours représente une libération et la fin d'un test.

De plus, le système scolaire de la plupart des pays reproduit les inégalités sociales. Dans la société, les enfants des classes inférieures auront des emplois qui sont ceux des classes inférieures. Il est vrai que les parents défavorisés savent combien la réussite scolaire est importante pour l'avenir de leurs enfants, mais leur condition ne leur permet pas de s'impliquer suffisamment dans la supervision du processus éducatif et ils ont tendance à répercuter l'argent sur les responsables.

Enfin, l'école est devenue l'égale du monde qui l'entoure. En fait, les adolescents apportent à l'école les situations et les problèmes que nous voyons toujours en face d'eux : la violence, l'extorsion et l'intolérance. Les enseignants se sentent donc impuissants face aux mandats qui leur ont été confiés. Leur rôle se réduit aujourd'hui à celui de vigilance.

En conclusion, dans l'état actuel des choses où nous regrettons trop d'échecs et d'abandons et où nous pouvons identifier quelques moyens de prévenir ces échecs, il ne manque que la volonté collective d'agir sérieusement. Offrir aux jeunes un environnement scolaire plus adapté à leurs besoins. Les responsables doivent donc tenir compte des intérêts de l'élève, car l'éducation fait appel au sens des responsabilités plutôt qu'à la répression afin d'embellir l'image de l'école pour les élèves en soutenant, comme Victor Hugo, que "chaque enfant à qui l'on enseigne est un homme que l'on gagne".