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Contre la peine de mort                                                                                                     

Rappelons que la justice a déjà condamné un bon nombre de personnes à la peine de mort, exécutant ainsi plusieurs personnes sous prétexte que la mort était le meilleur moyen de contrôler le crime. Aujourd'hui, avec des actes criminels de plus en plus violents et atroces, la question que l'on peut se poser est la suivante : faut-il ou non abolir la peine de mort ?

À mon avis, il est évident que répondre à la violence par la violence n'est pas la solution à ce problème.

Premièrement, je crois que le système judiciaire est brisé et qu'il peut y avoir des erreurs. Dans le passé, il y a eu trop d'erreurs condamnant à mort des accusés qu'ils ne méritaient pas. En fait, il arrive parfois qu'après l'exécution de l'auteur présumé, le véritable tueur se rende même et avoue son acte méprisable sur ordre de sa mauvaise conscience. Les enquêtes n'étant pas toujours menées avec le sérieux requis, la capacité du système judiciaire à juger correctement un individu coupable ou non coupable peut devoir être remise en question.

Deuxièmement, je suis convaincu qu'ici sur terre, aucun être humain n'est assez parfait pour juger le comportement d'un autre, et encore moins pour décider de sa mort. En d'autres termes, le droit à la vie et à la mort n'appartient pas à l'homme, mais à Dieu. Cependant, les juges ne sont pas infaillibles et dans le cas de la peine de mort, l'erreur judiciaire est irréparable.

Troisièmement, il est vrai que la peine de mort n'effraie pas les meurtriers et autres tueurs en série. Selon les psychologues, lorsqu'un homme en vient à vouloir commettre un crime, sa lucidité est le plus souvent absente de sa pensée, ce qui signifie que la passion l'emporte sur la raison : la seule chose qui le maintient en vie. L'obsession est de parvenir à ses fins. Pendant que le crime a lieu, rien ne peut dissuader le tueur ou le criminel de s'arrêter.

En conclusion, la peine de mort ne peut pas empêcher un criminel de commettre un crime. On peut donc punir sévèrement et justement sans tuer, car il est moralement grave de tuer un homme avant qu'il n'ait pu résoudre ses problèmes avec lui-même et avec la société, avant de lui donner le temps de se repentir.